BLOG TOUR : Interview de Sophie Cochin

mardi 22 novembre 2011
Sophie Cochin est une jeune auteure dont le roman Tempérance sortira bientôt (voir mon article ICI). J'ai eu la chance de pouvoir l'interviewer pour en apprendre un peu plus sur cette jeune artiste et son livre. 




1) Est-ce que tu pourrais te présenter en quelques lignes s'il te plaît?

Bien sûr ! Sophie Cochin, 21 ans, étudiante en anglais à Valenciennes
– je suis en troisième année de licence. En dehors des cours, en
fonction de mon degré de motivation, soit j'étudie, soit je suis sur
l'ordinateur (écriture, blogging, etc.) ou le nez dans un livre.


2) J'aimerais que tu décrives ton livre avec tes propres mots

Je vais essayer, parce que il faut prendre beaucoup de recul pour ça,
donc je vais aussi prendre en compte les retours que j'ai eu. On va
dire alors que c'est un livre qui a l'esprit assez contradictoire par
rapport à son genre littéraire et aux attentes de son public. Un livre
casse-pieds, en gros.


3) Depuis quand écris-tu?

Ça dépend ce que tu veux dire par « écrire ». Si ça veut dire poser
deux ou trois mots pour te faire plaisir, parce que tu dois sortir des
phrases qui se baladent dans ta tête, ça doit faire dix ans que je
joue à ce jeu-là. Après, si tu veux en venir à l'écriture à
plein-temps, je m'y suis vraiment mise en janvier dernier. Je me
demande encore ce qui m'a pris.


4)Qu'est-ce qui t'a donné l'envie d'écrire ? ce qui t'a motivé à te
lancer dans une telle aventure?

Je vais passer pour une névrosée, mais c'était plus une impulsion
qu'autre chose. J'avais une idée en tête, des personnages qui s'y
baladaient et à qui je n'arrêtais pas de penser et plus j'y pensais,
plus leur personnalité se déterminait et donc plus ils existaient et
ne demandaient qu'à agir. Puis j'ai fait un plan. Je l'ai montré à Ben
et c'est lui qui m'a dit de me lancer là-dedans. Il m'a donné
l'assurance dont j'avais besoin pour m'y mettre.


5) T'inspires-tu de personnes ou fait réels pour ton histoire?
Justement, j'en parlais à une amie de la fac il n'y a pas longtemps.
Je lui disais qu'on n'a pas d'autre choix que d'écrire une partie,
aussi infime soit-elle, de ce qu'on vit. Et comme je ne voulais pas
restreindre l'action avec des adolescents qui étudient au lycée et qui
vivent chez papa et maman, j'ai planté le décor dans une fac. Alors
naturellement, je me suis basée sur mes propres expériences
d'étudiante pour certains points. Et à ma connaissance, aucun des
personnages n'est basé sur une personne réelle.


6) Lequel de tes personnages te ressemble le plus?

Franchement, aucun en particulier. On sent qu'il y a du Sophie
derrière les personnages assez présents pour qu'on puisse bien les
cerner, mais j'ai l'impression que ce n'est pas si marquant que ça. Il
y a un petit quelque chose, mais c'est tout. Par exemple, Evy et son
côté je-ne-crois-qu'à-ce-qui-est-

certifié- « réel
»-par-les-scientifiques ; Azriel, qui ne se complaît que s'il est
assis entre deux chaises parce qu'au moins, il n'a pas à assumer les
conséquences des choix qu'il ne prend pas ; ou Nina, qui adore les
bruits de couloirs (j'en suis pas fière, mais autant être honnête).


7) Quels sont tes auteurs préférés? Ceux qui t'inspirent?

Je suis obligée de mentionner la grande J.K. Rowling parce que je suis
fière d'être de la génération Harry Potter.
Ensuite, les études m'ont forcée (plus ou moins forcée, parce qu'on ne
me force pas à lire un livre qui ne me donne pas envie) à élargir mes
horizons et ne pas me cantonner qu'au YA. Certes, Shakespeare
terrorise et fait souffrir des milliards d'étudiants à travers le
monde, mais il n'empêche qu'il n'y a pas de mots pour décrire ce qu'il
fait.
J'ai récemment découvert Ian McEwan, et son style d'écriture m'a
absolument bluffée. Je n'ai pas terminé Enduring Love – Délire d'amour
en VF – parce que c'était assommant, mais ce type est un génie.
Et bien entendu, tous les auteurs YA confondus, parce qu'ils font tout
ce que j'aime. Mention spéciale pour Cassandra Clare qui, je crois,
est LE modèle à suivre quand on est auteure YA, autant de par son
talent que de par sa relation avec ses lecteurs.


8)Ton livre préféré ou celui qui t'a le plus marqué?

Je n'ai pas de livre préféré proprement dit mais pas mal qui m'ont
beaucoup marquée. Les Harry Potter, bien entendu, qui ont une grande
valeur sentimentale. La trilogie Hunger Games, m'a profondément
marquée sur une courte période, certes, mais c'était assez intense
(Team Peeta !). Le Clockwork Angel de Cassie Clare a fait battre mon
cœur à cent à l'heure à chacune des 476 pages.


9) Comment écris-tu? Tu es plus du genre dès que tu es inspirée tu te
jettes sur ton ordi pour écrire? Ou plutôt tu choisi un moment précis
où tu te poses et réfléchis à ton histoire?


En général, je fais des « journées sur le PC ». Je me pose devant le
clavier le matin et ça peut durer jusque 2h, le matin suivant. Je ne
suis pas efficace sur des courtes sessions d'écriture. J'ai besoin de
savoir que j'ai le temps devant moi sinon je ne fais rien de bon. Et
il me faut de la « grande musique » dans les oreilles. Pour moi, la
musique et l'écriture, c'est un peu comme l'oxygène et le feu. Si y'en
a pas, ça prend pas.

 
10) J'ai lu ton livre et j'ai beaucoup aimé Azriel. Qu'est-ce qui t'a
inspiré ce personnage?


Azriel, c'est l'anti « YA crush ». Toutes les auteurs YA déballent des
trésors d'imagination pour rendre leur personnage masculin aussi
parfait (et attirant) physiquement et mentalement que possible.
J'ai contourné le problème en misant sur ses imperfections et ses
faiblesses. La plupart des YA crushes sont grands, beaux, virils,
forts, un caractère assez fort et déterminé, et une fille à conquérir.
Azriel, c'est tout le contraire.
C'est comme un beau gâteau, un gâteau tellement beau qu'il nous coupe
l'appétit et qu'on n'a pas envie d'y toucher. On a juste envie de le
regarder. D'accord, Azriel est beau, mais il n'est pas « sexy ». Il
est maigre, il n'a aucune assurance (attention, ça ne veut pas dire
qu'il est gauche), il fuit les filles comme la peste (attention, ça ne
veut pas dire qu'il est gay), il ne dégage pas de phéromones pour
indiquer qu'il est open bar (attention, ça ne veut pas dire qu'il ne
l'est pas). Edward, Jace ou Patch n'en feraient qu'une bouchée et
c'est ça que je trouve intéressant.


11) Sais tu déjà comment tu comptes terminer cette histoire?

Oui et je me suis décidée il y a quelques semaines !
 
12) Un petit mot final pour tes futurs lecteurs?
C'est malpoli si je leur demande de pré-commander mon livre ?

Merci à Sophie pour cette interview et surtout pour m'avoir donné la chance de lire son roman ! Ma chronique ICI

3 commentaires:

  1. Sam a dit…:

    Super interview ! Les questions sont très bien et les réponses intéressantes :D Merci à vous deux !

  1. c'est sympa d'en savoir plus sur toi Sophie!!!!
    merci pour cette interview ;-)))
    bizzz
    Nini

  1. Anonyme a dit…:

    Je suis très fière de toi ma sœur je taime fort

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